Les météorites de l’écosystème start-up: Étude de cas des échecs brusques
Les facteurs de risque chez les start-ups
Si nous scrutons l’espace des start-ups, nous remarquerons rapidement que l’échec est courant. Même si ce fait est souvent minimisé dans les médias, 80% des start-ups ne dépassent pas leur cinquième année. Le manque de capital, une idée commerciale peu solide, une concurrence intense, un mauvais timing de lancement sont quelques-uns des dangers majeurs menaçant la stabilité de ces jeunes pousses ambitieuses.
Analyse post-mortem des start-ups disparues
Il est crucial pour toutes les start-ups de comprendre les causes d’échec de leurs prédécesseurs pour éviter les mêmes erreurs. Pour cela, il existe des analyses post-mortem. Ces études examinent les facteurs qui ont conduit à la chute de la start-up. Par exemple, nous pouvons regarder du côté du géant de la location de DVD, Blockbuster, qui a ignoré la menace de la digitalisation et a été balayé par Netflix.
Les leçons apprises de ces échecs imprévus
Plusieurs leçons valent de l’or lorsque nous sommes tirées de ces échecs. Premièrement, il est impératif d’adapter son business à l’évolution technologique. Deuxièmement, presque toutes les start-ups disparues ont en commun le fait de ne pas pouvoir répondre à un besoin existant sur le marché. Si vous créez un produit qui n’a pas de demande, votre start-up risque fort de rejoindre le cimetière des entreprises perdantes. Enfin, la survie dépend souvent de votre capacité à trouver des financements. En effet, une trésorerie solide est souvent synonyme de longévité.
Bien sûr, toutes ces leçons doivent être prises avec nuance. Il y a toujours des exceptions à chaque règle. Ainsi, il existe des cas, bien que rares, où les start-ups ont survécu malgré une trésorerie faible, des obstacles technologiques, ou une offre en décalage avec le marché. Cependant, nous recommandons toujours aux start-ups de minimiser les facteurs de risque identifiés.
Les jeunes pousses prometteuses sont souvent dénommées ‘licornes’, reflétant leur rareté et valeur. De l’autre côté du spectre des ‘météorites’ – des start-ups qui ont connu une ascension fulgurante, pour ensuite disparaître aussi brusquement qu’elles sont apparues. Apprendre de ces dernières est tout aussi important que célébrer le succès des licornes.
Pour conclure, échouer permet d’apprendre. Un échec n’est jamais la fin du monde, cela peut-être le début d’une belle histoire pour peu que l’on en tire les bonnes leçons. En gardant ces points à l’esprit, la prochaine generation de start-ups peut tirer des enseignements précieux de leurs prédécesseurs.